C’est assez, avec le #metoo de débiles qu’on trouve ces temps-ci… c’est maintenant le tour des chansons de Noel de se faire ramasser par des hystériques du pied gauche.
Je n’ai rien contre le mouvement de dénonciation, loin de là… je crois qu’il est toujours temps pour quelqu’un de dénoncer un acte qui socialement n’a pas sa place. Mais à un moment donné, les « trop facilement offensés » devraient se faire tasser par les « raisonables »… utiliser sa raison et non ses émotions ou ses frustrations, parfois, ça devrait être obligatoire.
Ce qui se passe?
Une station de radio des USA a décidé de boycotter une des plus belles chansons de « noel » du dernier siècle, « Baby it’s cold outside », de Ricardo Montalban et Esther Williams. Pourquoi? Probablement parce que ce crétin n’a jamais écouté le film ou regardé le vidéo de la chanson.
Un film de sport, deux couples prennent un café et ensuite jasent dans le salon, chacun de son côté de l’appartement. C’est un soir de blizzard après un souper d’affaire, et le chanteur suggère à la chanteuse de rester pour la nuit parce qu’il fait trop froid dehors… la femme de répondre qu’elle a d’autres occupations. L’autre couple du souper couvre l’autre moitié de la chanson avec des rôles inversés, l’homme étant invité par la jeune femme « mangeuse d’hommes »…
Il s’agit de l’extrait d’une comédie musicale qui n’a au départ aucun lien avec Noel. l’excuse du blizzard dans le film a permis de transformer le contexte de la chanson.
Michael Bublé en a même fait une version redirigée « pour noel avec enfants » en 2014 avec Idina Menzel… version qui a été vue à plus de 33 millions de fois.
Donc ce mois-ci, Glenn Anderson, de la radio Star 102, a décidé de péter sa coche en public et banir cette chanson ainsi que d’autres qui ont des textes suggestifs. Le balancement a fait boule de neige, parce que monsieur Anderson a publié le tout à divers endroits sur internet et a lancé une panoplie de posts insensés. La population se pause des questions, et le mouvement est analysé même jusqu’en Grande Bretagne, avec un reportage de la BBC…
https://www.bbc.com/news/entertainment-arts-46425160
Alors revenons au mouton… le consentement sexuel implicite ou explicite. Cette chanson est justement une démonstration de ce que devrait être un vrai consentement. Un homme vous invite, vous trouvez ça charmant, mais refusez, pour étirer la sauce… vous trouvez quelques raisons banales, comme le fait que votre boisson fait des bulles et que vous êtes ivre même si ce n’est pas le cas… et hop, l’homme que vous trouvez charmant arrive à vous séduire avec des mots au lieu de vous imposer sa présence. Et pour le plaisir, cette chanson démontre aussi la situation inverse, ou c’est une femme qui insiste fortement pour que l’homme reste pour la nuit.
Cette chanson de « noel » en passant, devient aujourd’hui un symbole de la libération de la femme, parce que oui, il s’agissait ici de démontrer que la femme, malgré les avances d’un homme, a fait ses propres choix et lui démontre clairement. Cette chanson devrait justement devenir le symbole du #metoo … Il ne s’agit pas de l’histoire d’une fille saoule qui se fait violer, mais bien d’une femme qui se sert de tous ses moyens pour contrôler la situation… même si le résultat est que la femme reste à dormir, le but ici n’est pas d’interdire aux gens d’avoir des relations amoureuses, mais de savoir où sont les limites du consentement. À un moment donné, y faut arrêter la folie des féministes extrémistes frustrées…
Ce qui a été dit, et je suis d’accord, c’est que certaines personnes pensent que leur opinion reflète l’opinion de toutes personnes sensées. Ces personnes devraient se faire enlever l’accès aux médias sociaux, point final.
Alors voilà… cette chanson devrait justement devenir en 2018 l’hymne à Noel… !
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